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Through the mirror.

Through the mirror.
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1 décembre 2008

Tricky - 30/11/08 - L'Elysée Montmartre, Paris.

Arrivée à l'Elysée Montmartre vers 19h30, soit l'heure indiquée sur mon billet. Tandis que la salle se remplit peu à peu, j'admire les moulures au plafond éclairées par des néons rouges et guette l'arrivée des potes. Sur la scène, deux mecs aux platines dont je me détourne rapidement (et ça se passera de commentaire). Par chance, nous nous dégotons une belle place dans la fosse et partageons une bière à trois (chère la pinte !) pour patienter. La population est très diversifiée, il y en a pour tous les goûts et tous les âges, du tendancieux gotheux au rappeur en passant par les excentriques primaires et les gens tout à fait ordinaires. Comme le disait un ami, c'est plutôt bon signe. Le groupe se fait désirer pendant près d'une heure, et je commence à me sentir quelque peu à l'étroit avec mon gros manteau. C'est d'ailleurs le problème des concerts en hiver : dehors il fait froid, et dans la salle, si on veut éviter le vestiaire coûteux (ou inexistant), il faut savoir gérer les épaisseurs. La méthode oignon comme l'appelait une ancienne prof de français...

Enfin les lumières s'éteignent. Même morceau initial que leur prestation à Rock en Seine (août 2008), un truc inattendu qui ressemble à du Phil Collins (peut-être même que ç'en est). Tricky débarque plutôt en forme, cependant il a une jambe attelée, ce qui nous laisse supposer une aventure périlleuse lors des précédentes dates de sa tournée. DSC04747_copieLes chansons se succèdent, du planant au plus rythmé, et si M. Adrian Thaws ne dit pas bonjour, il remercie beaucoup (cette fois), n'hésitant pas à engueuler la régie pour que cette dernière éclaire le public. Les commentaires fusent autour de moi, certains sont surpris de constater que le chanteur n'intervient pas sur toutes ses compositions et tourne alors le dos au public. D'autres se moquent devant son état de hum, transe, et je ne peux m'empêcher d'esquisser un sourire lorsqu'armé de deux micros, Tricky semble inventer une danse tribale (presque ostentatoire !), en hurlant des onomatopées douteuses.  Près de moi, un vigile s'agite et s'énerve lorsqu'un type se met à fumer négligemment son énorme joint (alors que les 3/4 des musiciens ne se gênent pas, eux).

Rien à dire sur la performance des musiciens (les pauvres ont du courage face aux caprices de leur leader, les faisant cesser puis reprendre tel un véritable chef d'orchestre... Après tout, c'était peut-être prévu d'avance). Cependant, j'avoue avoir été un peu déçue par la chanteuse (ne me demandez pas son nom, ça fait 10 minutes que je peine à le trouver sur Google), certes des capacités vocales mais une tendance à se laisser "bouffer" par son charismatique acolyte. Pour conclure, malgré un rappel peu efficace (et dire que j'attendais le "I don't care" avec impatience !), ce concert d'une bonne heure et demie m'a semblé assez satisfaisant, car il faisait bon de retrouver un Tricky toujours aussi special, et sûrement moins défoncé que d'habitude...

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22 novembre 2008

Bloc Party - A weekend in the city

bloc_party_weekend_in_the_cityAprès la sortie de Silent Alarm en 2005, lequel les propulsa sur le devant de la scène rock internationale, le groupe britannique Bloc Party a sorti l'an dernier un nouvel opus intitulé A weekend in the city. A l'heure où leur troisième album  se trouve déjà dans les bacs, j'étais curieuse de comprendre pourquoi la plupart des critiques que j'avais lues le considéraient comme décevant dans l'ensemble. Une entrée en matière assez aérienne avec Song for Clay (Disappear Here), référence au roman "Moins que Zéro" de Bret Easton Ellis, suivi de l'efficace Hunting for Witches, après j'avoue m'être moins attardée sur chaque titre, sûrement de par la tournure moins rock et nerveuse, manquant presque d'originalité. Cependant les compositions sont riches, le rythme de la batterie assez entraînant, et le timbre de voix toujours aussi percutant. L'atmosphère est juste différente. Le chanteur Kele Okereke dit s'être inspiré de ce qu'il nomme "le bruit vivant de la métropole", nous plongeant dans une ville moderne, à la fois distante et en pleine effervescence. La vie quotidienne et ses vices, sortir, s'égarer, rentrer tandis que l'aube se lève dans un dénommé chez-soi. Beaucoup de tristesse, de mélancolie amoureuse, mais aussi quelque chose d'électrique, de vivant, en somme. Peut-être faut-il donc se "perdre" dans cet album comme on se perdrait dans une capitale pour vraiment l'apprécier et en comprendre les ficelles... "Because East London is a vampire, it sucks the joy right out of me".

8 novembre 2008

The Life Before Her Eyes - Vadim Perlman (2007)

Je voulais commencer par quelque chose de tout récent étant donné que j'ai vu ce film il y a deux mois, lorsque certaines images me sont revenues en tête...

10_la_vie_devant_ses_yeux

En français, La vie devant ses yeux. Une adaptation du livre homonyme de Laura Kasischke, traitant d'un thème récurrent dans l'oeuvre de cet auteur : comment prendre conscience que l'on est en vie, alors que la vie elle-même est une succession de banalités ? Bon, ça c'est Allociné qui me l'a appris. A la base, c'était plutôt le casting qui me motivait. Pour ne faire que les citer, l'affiche comprenait l'incontournable Uma Thurman, Evan Rachel Wood, la fameuse copine de Marylin Manson pour les potins (!) ainsi que la prometteuse Eva Amurri que je ne connaissais pas (encore). Pas d'attente particulière, aussi fus-je surprise devant cette belle entrée en matière  : des fleurs et un océan de couleurs occupant tout le cadre ; un jardin, filmé avec beaucoup de douceur et de finesse, comme pour nous laisser entrer dans celui-ci. Beau à en pleurer. L'histoire se déroule dans une petite ville du Connecticut où Diane, femme d'un milieu assez aisé, semble vivre paisiblement avec son mari Paul, professeur de beaux-arts et leur fille Emma. Cependant, elle reste tracassée par un drame s'étant déroulé quinze auparavant : le meurtre tragique d'une quinzaine de ses camarades de classe par un étudiant, dont sa meilleure amie Maureen... Entrecoupé de flashbacks, on retrouve donc une Diane adolescente un peu rebelle, mais aussi tracassée par la relation tendue avec Maureen avant la date fatidique. La complexité du scénario nous est révélée aux deux tiers du film, ce qui laisse encore réfléchir longtemps après... Réel ou fictif, je n'en dirai pas plus, mais vous le conseille !

26 octobre 2008

Bonjour et bienvenue !

A y est, c'est enfin écrit. Et pour cause, j'ai mis du temps à le créer, ce blog...
Son but ? Vous faire découvrir et partager ce qui me fait vibrer, des concerts aux expos, en passant par les bouquins et le cinéma. Je n'entends pas poster ici des critiques, il s'agit juste de mon point de vue, de mes ressentis par rapport à une forme d'expression m'ayant plu... Avec un peu de motivation (et surtout de temps), je traduirai certains articles en anglais. On n'en est pas encore là, mais pour le moment, je vous souhaite une bonne lecture :-)

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